I. princesse, princesse, tu es bien jolie
--- princesse sarah
Tout a commencé avant sa naissance même. Un homme et une femme, un mariage grandiose à Londres, ville ou les deux jeunes gens d'à peine 20 ans étaient tombés fou amoureux l'un de l'autre après avoir été présentés par leur parents. La jeune femme tombe enceinte quelques temps après leur nuit de noce. D'après les échographies, il s'agissait d'une petite fille et les futurs parents étaient aux anges bien que le père aurait aimé avoir un garçon. C'est le cinq janvier à exactement une heure du matin que la poche d'eau se brisa et qu'il était temps pour la future mère de rejoindre un hôpital rapidement. Dans la salle de travail, elle hurla pendant plus de six heures et finalement, tout était finit. Les médecins étaient inquiets. La mère allait bien, le père ne savait pas quoi dire à celle ci pour qu'elle reste allongée et qu'elle ne panique pas. Le cœur de l'enfant ne battait pas, elle ne pleurait pas, ne bougeait pas. Elle était morte née, elle avait à peine vécue que les médecins annoncé déjà la mort de l'enfant
« Erylis » C'était le nom que le père a donné pour l'acte de décès mais voilà.. Il faut croire aux miracles, c'est un miracle. C'est au moment ou personne ne regardait, que la jeune femme était seule avec sa fille, blottie contre elle, qu'elle la vit réagir, l'enfant avait bougé ! Le cœur s'était relancé, doucement au point que personne n'avait vu le changement. La mère et le petit bébé ont été synchro pour les pleures. Elle a fondu en larme en hurlant qu'un médecin vienne quand elle l'a entendu pleurer. Les médecins n'ont pas vraiment compris. Ils disent que son cœur devait être très faible, qu'il était possible que la machine ne détectait pas les battements. Mais rassurez vous, elle est bel et bien vivante.. Son nom, Erylis Katarine Blackwood, née le 5 janvier à sept heures du matin, le petit miracle de ses parents.
II. So crawl inside my head with me. I'll show you how it feels to be to blame like me
--- schizophrenic conversation, staind
« Ery', tu as finis tes bagages ? » Pourquoi doit-elle quitter Londres ? Pourquoi doit-elle quitter son école, ses amis ? Parce qu'une tante est morte et que l'héritage va à ses parents. Dans l'héritage en question, on parle d'une immense maison. Elle s'en fiche bien, de la maison, elle a dû dire au revoir à Rosie et à Freddy parce qu'elle part pour les USA, une ville dans Minnesota plus précisément. Pourquoi ? Elle a passé un mois à demander à ses parents pourquoi ils étaient obligés d'y aller, pourquoi elle doit les suivre pour aller là ou elle refuse de mettre les pieds. Le voyage durant longtemps : voiture, bateau, voiture.. Elle a bien cru ne jamais retrouver un lit douillé où passer ses nuits parce que bien que la voiture soit confortable, pour dormir ce n'est pas le paradis. Elle arrive finalement sur place, devant l’immense maison blanche et bleu clair ou un homme vêtu d'un costume noir les attendait. Pendant que ses parents signaient les papiers, Erylis passa en revue les pièces, plus grandes qu'elle ne l'aurait crus. Elle se stoppa devant une des chambres, le papier peint était rosé avec des fleurs, les toiles valant surement hors de prix toujours au mur. Plongée dans l'ambiance de la pièce, elle n'entendit pas sa mère arriver et sursauta quand celle ci pose ses mains sur les épaules de la jeune fille.
« Tu as choisis ta chambre Princesse ? » Celle-ci, ça sera celle-ci ! Les jours passèrent et elle arriva dans une nouvelle école. Nouvelle vie, plus rien n'était pareil et elle se sentait seule, désespérément seule. A quoi bon recevoir un riche héritage si au final, vous n'avez personne avec qui en profiter ? Pourtant, ce n'était pas le genre d'Erylis de faire dans le sociable, elle était timide, réservée, restant principalement dans son coin, même lors des heures de posent. Peu de monde venait lui parler, mais quelqu'un s'est risqué à faire connaissance avec elle, c'était un garçon, grand, brun..
III. s'il est comme je l'attend ou même autrement. Je prend ce qu'il me va
--- l'amour ne se commande pas, ginie line
« Moi c'est XXX, et toi ? » C'est ainsi que tout à commencé. Autant dire que ce n'était pas du tout la joie lors des présentations, c'est à peine si Ery' voulait vraiment se faire des amis dans ce lycée merdique, loin de tout ce qu'elle aimait. Comment ses parents pouvaient-ils faire comme si tout allait bien dans cette ville où ils ne connaissaient rien ? Elle soupire, finalement elle répondra d'une petite voix.
« Erylis. » Au début de leur relation, rien n'était facile, ils ne s’appréciaient pas vraiment, surtout la demoiselle mais au fur et à mesure, ils se sont rapproché pour devenir amis. Ils se racontaient tout, leurs peurs, leurs rêves, leurs envies. Puis peu de temps encore, leur relation a encore évolué, ils se sont regardés dans les yeux et leurs lèvres se sont rapprochées. Leurs yeux se sont doucement fermés puis enfin, ils s'embrassaient. Ils en rêvaient depuis longtemps surement sans qu'ils n'y fassent attention. Aucuns des deux ne se doutait des sentiments plus fort dans leur cœur.
« Je t'aime » et leurs lèvres se retrouvèrent par la suite. Ils s'aimaient, si fort, que personne, pas même eux, n'a vu le malheur arriver.
IV. je bascule à l'horizontal. démissionne ma vie, verticale. ma pensée se fige, animal. abandon du moi, plus d'émoi.
--- comme j'ai mal, mylène farmer
« Miss Blackwood.. je.. comment vous dire.. C'est un cancer.. Vous avez.. une tumeur au cerveau. » Elle ne réagissait pas, le médecin la regarde, tristement. Elle n'avait que vingt-et-un ans, alors pourquoi elle ? Elle avait la vie devant elle. Dire qu'elle pensait simplement avoir des migraines chroniques. Elle avait fait une prise de sang mais rien n'était apparut, ce n'est qu'après des examens approfondit que les médecins ont sût qu'elle était victime d'une tumeur. Elle resta là, assise, silencieusement avant de se relever. Le médecin lui donna un rendez vous, quelques semaines plus tard pour d'autres examens, puis elle quitta l'hosto. Elle n'en parla à personne, pas même a XXX ou à ses parents. Elle ne veut pas que les autres sachent, que les gens soient triste, qu'ils ont pitié d'elle. Quelques semaines plus tard, comme convenue, elle retourne faire ses examens et c'est là, qu'ils découvrent sa grossesse. Personne n'y avait fait attention, aux nausées, aux malaises, pour eux c'était à cause de la tumeur, pour elle aussi. Elle fit une échographie rapidement, le même jours à vrai dire et en découvrant son enfant, une fille, à l'écran, elle ne put s’empêcher de pleurer. Liam serait surprit, mais heureux, elle le sait. Elle était contente de cette nouvelle, à première vue en tout cas. Au fur et a mesure que son ventre prit sa forme, les problèmes d'Erylis prit de l'ampleur. Elle a toujours dit à XXX que s'était normal. Mais elle savait que ses symptômes s’aggravaient. Le soir de l'accouchement arriva à grands pas, les douleurs furent horribles mais elle tient bon. Elle allait être mère malgré tout. Mais rien ne se passa comme prévue, des complications ont-ils dit. Ils ont fait sortir le père de la salle et ne sont sortie que deux heures, deux longues heures plus tard.
« Je... toutes mes condoléances.. L'enfant... n'a pas survecu. » Leur fille était morte à la naissance, la maladie, le traitement, tout cela n'avait fait que fragiliser l'enfant et Erylis s'en voula. Ils l'avaient appelé Pixie.
V. Faudra-t-il que je cours, tous les jours. Faudra-t-il que je cours, jusqu'au bout.
--- je cours, kyo
Six mois plus tard, XXX et elle n'était plus ensemble. Ils s'aimaient tellement pourtant mais la mort de leur fille les a séparé. Erylis est inconsolable et continue de s'en vouloir, lui, ne sait plus quoi faire. Ils se sépare donc après trois ans et demi de vie de couple, après un an et demi de vie commune. Elle finit par se faire appeler Katarine, ne supportant plus son prénom. Sa tumeur ne fait qu’aggraver et elle finit par partir pour un meilleur hôpital. Cela fait déjà presqu'un an qu'elle est ici, dans cette ville et jamais elle ne se douterait, que son passé revienne à elle.