Axel. Ce prénom ne quittait pas ma tête depuis des jours. Je ne faisais que penser à lui et je n’aimais pas beaucoup ca. A vrai dire il n’était pas sorti de ma tête depuis des années. Mais si aujourd’hui nous étions divorcés c’était ma faute et je le savais. J’avais quitté Boston quatre ans plutôt pour devenir prof de danse dans les meilleurs écoles, mais seulement je n’avais jamais cessé de regretter d’être partie. Certes la danse était ma passion mais j’avais quitté, laissé la seule famille que j’avais. J’avais laissé tomber les personnes que j’aimais le temps au monde, mon mari et ma fille. Et je m’en voulais. Mais je me doutais que quatre ans après il était surement trop tard pour réparer les erreurs que j’avais faites mais je voulais essayer.

Partant de chez moi j’avais donc pris la direction de l’hôpital. Je savais qu’il y travaillait encore et le connaissant il y serait surement encore. Conduisant dans le calme je remarquais alors que j’étais anxieuse à l’idée de revoir Axel et encore plus de lui parler. J’espérais vraiment qu’il ne soit pas partit. Entrant dans l’hôpital je regardais rapidement autour de moi quand on me parla. « Oui ? ». Je me tournais alors vers la femme qui m’avait adressé la parole. Je lui adressais un sourire polie, ayant l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, mais où je ne me rappelais plus. « Bonjour je cherche le docteur Jason. Est-ce que vous savez si il est là ? »

Je ne sais pas si c’était une bonne idée de venir voir Axel, surtout après quatre maintenant, mais maintenant que j’avais pris mon courage à deux mains je n’allais surement pas revenir en arrière. Je me trouvais donc dans l’entrée de l’hôpital, visiblement face à un médecin du l’hôpital. Je ne savais même pas quoi dire si je me retrouvais face à mon ex-mari, je ne savais pas quoi dire, ni même comment agir. Il devait surement m’en vouloir, et peut être même qu’il n’aurait pas envie de me voir. «Oui il est là. Et vous êtes ... ? ». Visiblement elle n’avait pas du entendre parler de moi, ce qui était bon d’un côté et mauvais de l’autre. « Je suis Logàn, sa…. Son ex-femme. » Je ne savais pas pourquoi mais j’avais failli dire sa femme. Pourtant cela faisait quatre ans que nous avions divorcé, mais il ne cessait de me manquer chaque minutes, chaque secondes. « Est-ce que vous savez à quel heure il finit ? » J’aurais tellement aimé pouvoir revenir en arrière, pouvoir retirer mon départ, être resté auprès de lui, mais je savais que ce n’était pas possible.

« Logan ... Son ex-femme ... Mouais ... » Visiblement elle ne semblait pas me croire, mais à vrai dire je m’en fichais, tout ce que je voulais c’était parler à Axel, essayait de recoller les morceaux, même si je doutais que ca soit possible. Après quatre d’absence il devait surement m’en vouloir, peut-être même avait-il une nouvelle petite amie après tout. « Euh ... J'en ai pas la moindre idée, tout ce que je sais c'est qu'il n'est pas encore parti. » Que fallait-il que je fasse ? Fallait-il que j’attende ou alors fallait-il que je dise simplement de laissé le message que j’étais passé. Puis qui me disait qu’elle allait lui passer le message ? Elle avait l’air de ne pas beaucoup m’apprécier visiblement. Peut-être était-elle ami avec Axel. C’était possible après tout, il travaillait dans cet hôpital depuis des années. « Je vais attendre qu’il ait fini alors… » Sans un mot j’allais m’asseoir sur une chaises, pas très à l’aise il fallait l’avouer.

[dsl c'est nuuuuul]

Qu’est ce qui m’avait pris de venir à son travail ? Franchement j’aurais très bien pu aller à la maison, notre ancienne maison ou je savais qu’il vivait toujours avec notre fille. Mais au lieu de ca j’avais eu la force de me retrouver sur son lieu de travail, ou ses collèges devaient avoir entendu parler de moi en mal. Si Axel avait parlé de moi à quelqu’un ici ce n’était surement pas en bien. Et je le comprenais. Il devait surement me détesté, d’être partie, de l’avoir abandonné. « Axel sait que vous êtes là ? Il ne m'a pas parlé de votre venu ... » Je remarquais qu’elle l’avait appelé par son prénom. Le connaissait-elle bien ? Elle avait l’air oui. Je ne pus m’empêcher de penser qu’elle avait dû passer plus de temps avec lui durant ses quatre dernières années que moi-même je ne l’avais fait. Une pointe me serra le cœur en pensant à ça. J’avais tout gâché, je gâché toujours tout de toute façon. « Non il ne sait pas que je suis là. » Ma curiosité prit rapidement le dessus. « Vous le connaissez depuis longtemps ? »