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 Bloquer entre deux étages -PV-

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Colin N.Lee


Colin N.Lee


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MessageSujet: Bloquer entre deux étages -PV-   Bloquer entre deux étages -PV- Icon_minitimeMar 29 Mai - 18:45





Colin & Charlie
-Bloquer entre deux étages, comme c'est original-
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J'avais pris mon poste à 8h du matin enfin plutôt à 9h du matin vu que j'étais encore en retard suite à une soirée bien arroser chez l'un de mes amis. Mais pour une fois je m'étais levé à l'heure pour arriver au boulot à l'heure. Mais dans mon malheur mes parents voulurent une explication. Parce que bien entendu je vivais encore chez mes parents. Enfin ils me firent la morale pour ne pas être rentré à l'heure et de ne pas prendre mon travail au sérieux. Voyant que je ne les écoutais pas ils me dirent qu'il serait temps pour moi de trouver un logement. J'hallucinais mes parents me mettaient à la porte, je partis furax et en retard pour mon travail.

Une fois mon poste prit, j'eu le droit aux remontrances de ma chef de service. J'en avais l'habitude et je la taquinais gentiment en lui disant qu'elle n'avait pas sa blouse alors qu'elle devait commencer depuis une heure déjà. Nous étions un peu similaire sur ce point de vue, enfin elle était moins en retard que moi, je devrais peut-être prendre exemple sur elle. Je pris soins des patients qui m'était confié, ils étaient tous plus jeune les uns que les autres. Cela me faisait beaucoup de peine de voir de si jeune enfant sur un lit d'hôpital. Certains étaient là pour très peu de temps, d'autres non. Mais malgré ce que je ressentais je m'efforçais de leur donner le sourire en jouant avec eux, en leur fessant des blagues, en les amusant en fessant le clown et surtout en prenant soin d'eux comme si c'était mon enfant. Bien que je n'aie pas d'enfant, j'arrivais à m'imaginer comment je serais avec eux. C'était pas l'idée d'avoir des enfants qui m'avais chagriné c'est juste que je n'avais pas trouvé la bonne personne pour en avoir. Ou plutôt je l'avais trouvé, mais je l'avais fui. Je m'étais amusé lors de ma pause déjeuné à distraire mes collègues infirmières d'obstétrique qui avaient eu un accouchement difficile. Oui j'étais le clown de service et cela m'allais divinement bien. Et surtout cela m'aidais à draguer les infirmières pour mon plus grand bonheur.

La journée passa à une vitesse folle. Je partis dans les vestiaires pour me changer, car je venais de finir mon service, il était 16h. Je n'avais rien de prévu sauf peut-être cherché un logement et qui sait peut-être qu'un ami allait m'appeler pour me dire qu'il y avait une soirée de prévu. J'arrivais dans le couloir, je n'avais pas le courage de prendre les escaliers alors je me glissais entre les portes de l'ascenseur. Il y avait quelqu'un à l'intérieur, je m'excusais puis la salua. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'années. Ce n'était pas vraiment mon genre mais j'adorais ses yeux bleus. Je ne l'avais jamais vu auparavant, soit c'était une patiente qui se faisait la malle, soit une simple visiteuse qui partait.

Tout à coup l'ascenseur se bloqua, et dans la secousse de m'était retrouvé très près d'elle. Je me repris de suite et m'excusa. J'appuyais sur le bouton d'appel en vain. Franchement que faisait les gars de la technique, je ne voulais pas passer ma fin de journée coincé dans l'ascenseur. J'appelais à l'aide, mais pas de réponse. C'est m'énerver un peu surtout que je ne savais pas quoi dire à la jeune fille, je balançais alors sur un ton mi-amical, mi-énerver.

« Je crois que l'on est bloqué pour un moment. Moi c'est Colin et toi ? »
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Charlie A. Clarks


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MessageSujet: Re: Bloquer entre deux étages -PV-   Bloquer entre deux étages -PV- Icon_minitimeMar 29 Mai - 19:49

L’inlassable monotonie des longues journées couchées sur son lit d’hôpital commençait à griller un à un les nerfs et la patience de Charlie. Tournant en rond dans sa petite chambre, elle n’arrivait pas à considérer la réalité qui était la sienne depuis maintenant plus d’une semaine. Enfermée. Tels étaient les faits. Et chacun ici bas semblait trouver cela normal. Oui, depuis maintenant une semaine, Charlie se sentait l’âme d’une bête, enfermée et traquée dans le moindre de ses agissements. Et pourtant… Elle avait beau le répéter dans toutes les langues, sur tous les tons, son médecin ne voulait rien entendre. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais son cœur se gonfla de fierté et elle se promit que personne n’arriverait à l’utiliser ici. Elle ferait face, comme à chaque fois. Mais en attendant, elle se devait d’attendre… Et contre l’ennui, l’imagination de la jeune femme n’avait pas de limite : jouant d’abord naïvement avec sa longue chevelure brune, elle se surprit à vouloir essayer un tour vieux comme le monde. Tordant dans tous les sens une des pinces en fer de ses cheveux, elle l’introduit dans la fine serrure de sa porte. Peut-être parviendrait-elle à faire condamner la porte, et à ainsi obliger le personnel à changer de porte ou même la changer de chambre ? Les idées se dessinaient de plus en plus clairement dans l’esprit de la jeune femme, et c’est avec un zèle exemplaire qu’elle consacra son après-midi à sa petite tâche. Hélas, cela ne semblait marcher que dans les films… Oh. La surprise vint inonder le visage de la jeune femme lorsqu’elle entendit le « clac » de la porte. Non. Quand même pas… Son cœur s’emballa dans sa poitrine, et sa main tremblante se posa sur la poignée. Celle-ci, contrairement aux nombreuses autres fois où elle avait essayé, bougea, et la porte s’entrouvrit dans un grincement. Le souffle coupé, la jeune femme referma brutalement la porte, réalisant l’opportunité qu’elle venait de se créer. A elle maintenant de ne pas louper son coup.

Jetant sur son lit la valise avec les affaires qu’on lui avait fait apporter, elle quitta pour la première fois sa tenue d’interne et sauta dans un jeans, une paire de ballerine et un t-shirt. Elle s’enveloppa néanmoins dans un épais pull, non pas soucieuse de la chaleur, mais de la facilité qu’auraient les infirmières à la reconnaître. Nouant ses cheveux en une queue de cheval haute, elle prit une grande inspiration. Allez, Charlie, on y va ! Elle entrouvrit une nouvelle fois la porte, et referma celle-ci, en ayant prit soin au préalable de vérifier que le couloir était réellement désert. Longeant les murs, elle se faufila dans les premiers escaliers qu’elle trouva, souhaitant plus que tout s’enfuir d’ici. Elle n’avait rien. Pas de papier, pas d’argent,… Mais ce mal au ventre d’enfin retrouve sa liberté. Ses médicaments. Oh, elle souriait déjà rien que d’y penser. Elle avait tant souffert, mais maintenant c’était fini. Se faufilant dans les escaliers, elle prit néanmoins au dernier couloir un ascenseur. Appuyant sa tête contre la paroi froide, elle sentit son corps descendre. L’ascenseur, une si désagréable impression. Ses fines mains se serrèrent un peu plus autours de son jeans ; la peur. La peur et l’excitation se mêlaient dans ses émotions. La peur d’être trouvée er découverte, avec l’excitation d’être si près du but et de pouvoir enfin échapper à ce qu’elle considérait comme son enfer personnel. Son cœur rata un battement lorsque la porte s’ouvrit pour laisser passer un jeune homme. Elle tenta d’aborder une attitude naturelle. Elle essayait sincèrement. Mais son expression tendue se voyait à des kilomètres à la ronde. Non, pas maintenant. Pas si près du but. Encore un peu de temps, juste un peu de temps. Elle n’osa même pas regarder dans sa direction, de peur qu’ils se soient déjà rencontrés et qu’il la reconnaisse. Elle préféra croiser ses bras et enfoncer profondément ses ongles dans la chair de ses bras.

Les minutes allaient être longues et interminable. Charlie leva les yeux vers le plafond. Elle décomptait les secondes, songeant déjà à ce qu’elle allait faire en sortant. Marcher. Elle ne savait pas encore ou, mais elle allait s’en aller très loin d’ici. Tiens ? Pourquoi elle clignotait comme ça la lumière de l’ascenseur ? Ses sourcils se froncèrent, et alors que sa concentration l’abandonna l’espace d’un instant, une violente secousse se fit ressentir. Elle sursauta, cognant par mégarde la personne qui venait de monter il y a quelques minutes. Pour la première fois, elle le regarda. Elle ne l’avait jamais vu, et visiblement lui non plus. Elle sentit son niveau de stress redescendre d’un cran, même si elle demeurait toujours aussi paniquée par cet arrêt soudain. Elle s’excusa d’un regard, en baissant les yeux. Un asiatique, réellement ? Elle n’avait jamais eu l’occasion de le croiser depuis le début de son séjour, et elle remercia silencieusement son médecin de l’avoir internée ; au moins personne ne connaissait sa petite frimousse. Et d’ailleurs, pourquoi il ne redémarre pas cet engin de malheur ? Elle le regarda avancer et presser à de multiples reprises le bouton d’appel. Elle voyait déjà le scénario se profiler à l’horizon. Evidemment, sa fuite n’avait pas été sans obstacles, il fallait qu’elle tombe donc sur un corsé ! Elle sentit ses yeux devenir de plus en plus humide, mais une nouvelle fois sa fierté l’interdit de pleurer. Rien n’était encore joué, et ça n’allait certainement pas se passer comme cela. « Je crois que l'on est bloqué pour un moment. Moi c'est Colin et toi ? », entendit-elle alors.

Elle sursauta une nouvelle fois. Naturelle ? Certainement pas. Son visage devint alors confus. Elle avait essayé de baratiner des mensonges au personnel qui s’occupait d’elle, elle avait menti sur son nom, son âge, qui elle était, et ils avaient du se battre avec elle pour obtenir les formalités de bases. Mais là, était-ce réellement la même chose. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus vu une personne à l’allure normale. C’était plus fort qu’elle, les paroles glissèrent entre ses lèvres, et d’une voix qui se voulait confiante, elle répondit, « Je m’appelle… Moi, c’est Charlie. ». Elle força un petit sourire, et reposa sa tête contre la paroi. Sentir le balancement incessant de la cage d’ascenseur, s’imaginer qu’elle était en train de pendre à plusieurs mètres au dessus du sol… « J’espère que ça ne va pas trop s’éterniser… J’ai d’autres choses bien plus importantes à faire ». Et si l’on en jugeait par sa petite figure pâle, sortir de l’ascenseur faisait partie de ses priorités immédiates.

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MessageSujet: Re: Bloquer entre deux étages -PV-   Bloquer entre deux étages -PV- Icon_minitimeMar 29 Mai - 21:01





Je la vis sursauter quand je me présentais. Etrange si elle avait été une visiteuse elle n'aurait pas sursautée. Alors, c'était une patiente en fuite. Je ne pouvais pas la laisser partir. En même temps je me voyais mal lui dire que j'étais infirmier et que j'allais la ramener dans sa chambre. Si elle voulait fuir, c'est qu'il y avait une raison, le service ne devait pas lui plaire ou bien elle ne voulait pas que quelqu'un sache qu'elle était à l'hôpital comme ses parents par exemple. Je la comprenais, moi aussi à chaque fois que j'étais amené aux urgences parce que j'étais ivre sur la voie publique je ne voulais pas que mes parents le sachent, alors je faisais en sorte de détourner l'attention du personnel soignant et de la police pour me faire la malle. Cela ne marchait pas toujours, mais dans la plupart des cas oui. C'était décidé je ne lui dirais pas que je suis infirmier et encore moins que j'allais la faire attraper par le reste du personnel quand on pourrait sortir de ce maudis ascenseur.
« Je m'appelle... Moi, c'est Charlie. »
Joli prénom. Il lui allait bien, je lui dis que j'étais enchanté de la rencontrer et lui fit un sourire naturel et surtout séducteur. Oui quitte à passer quelques minutes voir quelques heures coincé dans un ascenseur avec une jeune fille autant jouer de mes atouts pour qu'elle me fasse confiance. En plus je sentais que je pouvais devenir ami avec elle. Du moment où je ne lui disais pas qui j'étais, car je la sentais mal à l'aise. Peut-être était-elle simplement claustrophobe, enfin ça j'en doutais fortement, car elle n'aurait surement pas pris l'ascenseur si elle l'aurait été. Je me posais beaucoup trop de questions. Enfin c'était dans mon habitude, j'étais curieux et j'adorais me tordre l'esprit à savoir pourquoi les gens fessaient tel ou tel chose ? Pourquoi il n'aimait pas ceci ou cela ? C'était désespérant mais j'aimais ça, me poser des questions et en poser aussi.
« J’espère que ça ne va pas trop s’éterniser… J’ai d’autres choses bien plus importantes à faire »
Je riais stupidement. Je savais que cela aller durer un petit moment. Les gens du service technique étaient loin d'être rapide. Et elle avait des choses plus importantes à faire, comme moi. Je devais chercher un logement et surtout savoir si mes parents rigolaient sur le fait de me mettre à la porte si je continuais à profiter de ma jeunesse. Non mais franchement ils n'avaient jamais été jeunes ? Cela m'embêtais un peu s'ils ne plaisantaient pas cela serait vraiment problématique. Aller assez penser à mes parents je devais me focaliser sur la situation présente. Comment allais-je pouvoir engager la conversation ? Je ne savais vraiment pas. L'ascenseur balançait légèrement. Ce n'était pas désagréable, on aurait dit que j'étais bercé par les vagues sur un bateau. Je sentais que cette journée allait être plus longue que prévu. J'attrapais mon téléphone portable et envoya un sms à un ami qui travaillé dans la sécurité. « Je préviens un ami que je serais en retard » dis-je en agitant mon portable. En vérité le message disait que j'étais enfermé dans l'ascenseur avec une patiente que je présumais en fugue. Oui je ne comptais pas la laisser partir de l'hôpital, si elle était ici c'est qu'il y avait une raison.

« Franchement il faut qu'il tombe en panne quand je veux me sauver d'ici. Et toi tu fais quoi dans cet ascenseur ? Attend rassure moi, tu n'es pas du personnel ? »


Voilà que je jouais la carte de la naïveté et celle du mensonge par la même occasion. Bien sûr qu'elle n'était pas du personnel, cela je le savais, mais je voulais savoir qui elle était avant de pouvoir informer mon ami sur qui elle était parce que ce n'est pas seulement avec son prénom qu'il allait trouver qui elle était. Et puis cela m'aider à me donner bonne conscience. De plus c'était pas la première fois que je me fessais passer pour un patient, cela m'aider à créer des liens avec les patientes des autres services et surtout celle qui avait peu du personnel soignant, chose qui n'était pas très communs, car généralement elle craquait sur les gens en uniforme. Je ne trouvais pas cela étrange, car c'était mon cas aussi.

Je l'accorde, je devrais lui dire la vérité sur moi. Mais bon avec un peu de chance on ne se reverrait pas. Quoi que cela ne me dérangeais nullement d'aller la voir quand je ne serais pas de service. Elle avait l'air gentille, un peu perdu mais quel jeune n'était pas perdu. Et puis je suis sûr que nous avions des choses en commun. Après tout le fait que l'ascenseur se soit bloqué n'était peut-être pas une si mauvaise chose. Au moins j'aurais rencontré une nouvelle personne. Je m'installais à côté d'elle, et posa ma tête contre la paroi, mon regard dévia sur son visage.

« C'est horrible comment ce genre de problème survient quand on ne veut pas qu'il arrive. »

Ma phrase était vraiment mais vraiment bizarre. J'étais le roi par excellence en ce qui concerne les phrases étranges que personne ne peut comprendre. Alors je m'efforçais de lui expliquer ce que je voulais dire.

« Je veux dire, je n'avais pas envie que l'ascenseur ce bloque sinon je me ferais prendre par le personnel parce que je n'ai pas fini mon bilan, et résultat il s'est bloqué j'ai plus qu'à croiser les doigts pour que les gens qui seront derrière cette porte ne soit pas du service d'où je viens. Tu ne trouves pas ça bizarre toi ?»
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MessageSujet: Re: Bloquer entre deux étages -PV-   Bloquer entre deux étages -PV- Icon_minitimeMer 30 Mai - 13:02

Les secondes s’écoulaient une à une. En réalité, le temps n’avait jamais paru aussi long que maintenant. Etait-ce une simple impression ou bien l’impatience grandissante de Charlie était en train de lui jouer des tours ? Elle luttait contre l’envie de marteler les portes de la cage avec ses petits poings, mais elle aurait davantage inquiété Colin, n’est-ce pas ? Lui, il avait l’air si à l’aise dans cet endroit, petit et confiné. Il ne semblait en rien souffrir de la situation. Peut-être était-ce justement pour rassurer la jeune femme ? Celle-ci sentit les battements de son cœur redescendre doucement à mesure qu’il entamait la conversation avec elle. Il avait un très beau sourire, elle se devait de l’admettre. Néanmoins, sa capacité à faire confiance à autrui frôlait le néant absolu, et elle n’osa plus décrocher un mot, se contentant de jouer avec la tirette de son pull. Elle regarda du coin de l’œil son portable, sans pourtant essayer de lire ce qu’il y marquait. Voilà ce qu’elle avait oublié en sortant ! Elle qui voulait se donner toutes les chances pour pouvoir enfin échapper à cet enfer, elle venait de louper royalement son coup en omettant d’emporter avec elle l’accessoire numéro un de communication. Elle constata avec soulagement qu’il s’agissait d’un civil, et qu’il n’abordait pas la tenue des médecins et infirmiers. Un immense soulagement pour elle, car sa nervosité n’aurait plus été que légèrement suspecte. Détestait-elle réellement les médecins ? Elle en avait plutôt terriblement peur. Elle se considérait comme saine d’esprit, n’ayant aucuns problèmes en particulier. Mais visiblement, ils étaient bornés. Oui, tous étaient bornés et personne n’était en mesure de la comprendre. « Je préviens un ami que je serais en retard » , entendit-elle alors. Elle releva immédiatement la tête, hochant doucement celle-ci. « Franchement il faut qu'il tombe en panne quand je veux me sauver d'ici. Et toi tu fais quoi dans cet ascenseur ? Attend rassure moi, tu n'es pas du personnel ? ». La jeune femme écarquilla les yeux, et sa bouche s’ouvrit de stupeur.

Ô joie ! Elle n’était donc pas allée se jeter dans la bouche du dragon ! Il existait donc bel et bien de la chance dans ce monde pourrit ! Pour la première fois, un sourire sincère vint se dessiner sur son visage. Enfin quelqu’un qui partageait son point de vue, et qui était très certainement en train de commettre la même folie qu’elle. Que le monde était bien fait. « Oh certainement pas ! », dit-elle d’un ton faussement outré, « Le personnel, tous les gens qui travaillent ici, ils sont persuadés que je suis cinglée. », puis pour appuyer ce qu’elle venait de dire, elle se planta devant le jeune homme et le transperça d’un regard, « Mais je ne suis pas folle. Je sais que j’ai toute ma tête. », finit-elle par conclure, en mettant énormément de conviction, sans doutes pour se convaincre aussi elle-même. Elle le sentit s’approcher, et son corps se tendit, comme par instinct. Ses yeux se posèrent sur son visage, et comme si cela ne suffisait pas, elle baissa directement les yeux. Elle n’était pas folle. Elle le savait. Mais pour que quelqu’un puisse un jour la croire, ce n’ était pas gagné. « C'est horrible comment ce genre de problème survient quand on ne veut pas qu'il arrive. ». « C’est toujours aux innocents que le mauvais sort décide de s’en prendre », chuchota pensivement Charlie. Ses mains jouaient toujours avec la tirette de son pull. « Je veux dire, je n'avais pas envie que l'ascenseur se bloque sinon je me ferais prendre par le personnel parce que je n'ai pas fini mon bilan, et résultat il s'est bloqué j'ai plus qu'à croiser les doigts pour que les gens qui seront derrière cette porte ne soit pas du service d'où je viens. Tu ne trouves pas ça bizarre toi ?». La jeune femme sourit, osant cette fois regarder son visage. Décidément, elle n’aurait jamais pensé rencontrer quelqu’un ayant autant de point commun avec elle. Le monde est bien étrange… Elle se contenta de sourire, avant d’enchaîner avec une voix un peu plus sombre, « Ils m’ont traité pour une overdose… Une overdose ça arrive… C’est dur, de se réveiller dans une maison qui n’est pas la tienne, de ne plus voir tes parents, de devoir t’habituer à un environnement,… Oui, moi aussi je pensais que le plus difficile c’était ça. Mais ils m’ont fait comprendre qu’il existait bien pire », souffla-elle à voix basse, « Ils m’ont enfermé dans ma chambre. Comme une bête. Et même s’ils ne le disent jamais, je lis clairement dans leurs yeux que je suis folle à lier. Et j’ai l’impression,… le sentiment… », elle finit par prendre une grande inspiration, « Peut-être que je suis en train de devenir folle, dans le fond ? »

« Ils ne t’ont pas fait de mal, n’est-ce pas ? », finit-elle par tire, en s’asseyant en tailleurs sur le sol. Quitte à rester pour un petit moment ici, autant prendre ses aises. La jeune femme n’avait plus pratiqué d’activité physique depuis longtemps, c’est pourquoi ses muscles se raidissaient si aisément. Elle imaginait alors la porte de l'ascenseur s'ouvrant sur des membres du personnel. Elle, chétive et maigrelette comme elle était, il n'y avait aucune chance qu'elle puisse faire la moindre blessures à qui que ce soit. De plus, le manque de médicament qu'elle avait l'habitude de consommer à la chaîne avait créer en elle un manque. Un manque qui l'avait certes affaibli, mais qui s'était transformé en agressivité et en émotions sensibles. Elle était faible. A bout, peut-être.

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MessageSujet: Re: Bloquer entre deux étages -PV-   Bloquer entre deux étages -PV- Icon_minitimeJeu 27 Sep - 16:35






Le temps ne passait pas à vitesse grand V. Je m’étais toujours imaginer que rester bloquer dans un ascenseur avec quelqu’un était un truc plutôt fun et surtout que le temps serait moins long, mais c’était une pure connerie. J’avais l’impression d’être enfermer depuis plus de deux heures alors que cela faisait exactement 10 minutes que ce fichu appareil s’était arrêté. Dans ma tête je maudissais ces agents techniques qui prenaient tout leur temps à intervenir. Ce n’était pas des grands rapides mais quand même il ne fallait pas abuser. Pour que le temps paraisse légèrement plus court, j’entamais la conversation, enfin c’était surtout pour attiser ma curiosité personnelle et en apprendre plus sur cette fugitive, si je pouvais l’appeler ainsi bien entendu. Car à mes yeux Charlie n’avait rien d’une fugitive, on aurait juste dit une fille un peu pommé qui veut retourner chez elle car elle a une peur bleue des médecins et des piqures. En clair quelqu’un de potentiellement normal qui pourrait très bien être l’une de mes amis.

Je paraissais très à l’aise mais à l’intérieure de moi c’était la panique totale. J’arborais ce masque pour la rassuré, parce que dans mon cerveau c’était la panique à bord, et aussi pour qu’elle me fasse confiance. Je savais bien que c’était peine perdu, car moi aussi j’avais du mal à faire confiance au inconnu et puis surtout à sa place je ne m’aurais pas fait confiance également. Surtout que je lui préparais quelque chose de pas très cool. Ben oui je ne voulais pas qu’elle parte de cet hôpital, pour son bien à elle, mais aussi pour le mien. Qu’est-ce que mes collègues auraient pensé si j’avais laissé partir une patiente ? Que j’étais quelqu’un d’irresponsable ? Que je ne méritais pas de faire ce métier ? Je savais très bien que certaines personnes en profiterez pour me rabaisser alors par égoïsme j’allais la dénoncer auprès d’un ami de la sécurité. Je ne lui jetais pas la pierre, moi à sa place j’aurais tout fait pour me sauver d’ici au plus vite. L’hôpital était rempli de fou, et je ne parle pas forcement des patients. Mais il était de mon devoir de ne pas la faire quitter l’établissement.

Je lui fis une confidence un peu mensongère. Vu sa réaction, ce n’était pas infirmier que j’aurais dû faire mais acteur. Et puis ce n’est pas pour me venter, en fait si un peu, mais je suis plutôt beau garçon pour un asiatique. Je sais très bien qu’il y a plus beau que moi mais enfin j’aime me dire que je suis joli. « Oh certainement pas ! », je venais sans doute de toucher un point sensible, elle n’aimait pas le personnel à ce point en même temps on ne peut pas aimer tout le monde. « Le personnel, tous les gens qui travaillent ici, ils sont persuadés que je suis cinglée. » Je osais un sourcil, un peu étonner par ce qu’elle venait de dire. Elle ? Cinglée ? A première vue je ne pensais pas qu’elle était. Après je ne la connaissais que depuis dix minutes ou un peu plus, enfin tout ça pour dire que je ne voyais pas en quoi elle était folle, sauf peut-être la façon qu’elle a de jouer avec son pull. « Mais je ne suis pas folle. Je sais que j’ai toute ma tête. » C’est ce qu’elle disait en tout cas, si elle avait toute sa tête, elle aurait pris les escaliers pour se sauver pas l’ascenseur. Enfin je ne devais pas la juger. Je lui fis un léger sourire, et m’installa à côté d’elle. Je la vis détourner les yeux quand je la regardais. Soit elle était vraiment timide, soit vraiment nerveuse.

« C’est toujours aux innocents que le mauvais sort décide de s’en prendre », je la fixais. Elle n’avait pas tort, c’était toujours les innocents qui prenaient pour les autres, et j’étais bien placé pour le savoir. Je hochais juste la tête, en signe d’approbation puis repris le court de ma phrase. Je la vis me sourire et surtout me regarder. Elle avait de magnifiques yeux qui auraient fait tomber tous les garçons de l’hôpital. Enfin je n’étais pas là pour la draguer, enfin en théorie, en pratique ce n’est pas la même chose. Le monde était bizarrement fait. On espérait qu’une chose ne se réalise pas et pourtant cela arriver. Comme quand j’ai trompé mon ex copine, je ne voulais pas qu’elle se sache et pourtant c’était arrivé. Bon je l’avais cherché mais il y avait plein de moment marquant dans ma vie, aurait pu illustrer ce à quoi je venais de penser.

« Ils m’ont traité pour une overdose… Une overdose ça arrive… C’est dur, de se réveiller dans une maison qui n’est pas la tienne, de ne plus voir tes parents, de devoir t’habituer à un environnement,… Oui, moi aussi je pensais que le plus difficile c’était ça. Mais ils m’ont fait comprendre qu’il existait bien pire » Euh, je ne pense pas qu’une overdose arrive comme cela. Enfin je pouvais parler, j’avais déjà était admis à l’hôpital pour overdose également, enfin après les médecins avaient décidé que c’était peut-être une tentative de suicide parce que j’avais un problème avec le stress ou un truc du genre. J’avais juste fait une de ses magnifiques soirées médoc, j’étais en aucun cas suicidaire et encore moins stresser. Enfin personne ne m’avait cru et j’avais passé un an à voir un psy avec une drôle de tête, enfin bref. Sur le deuxième point je la comprenais parfaitement, j’avais été adopté et je n’avais jamais très bien compris pourquoi ma mère n’avait pas voulu de moi. « Je te comprends, j’ai été adopté. Bon j’étais jeune, j’avais trois ans, mais ça ne change rien. J’ai beaucoup pleuré, parce que déjà je ne savais pas parler Américain et aussi parce que la dame qui s’occupait de moi à l’orphelinat me manquait, je la considérais un peu comme ma maman…. » Je soupirais légèrement et ne finis pas ma phrase, sans doute parce que je n’avais pas envie de remuer les vieux démons enfouille depuis des lustres par mon cerveaux, ou bien pour ne pas me mettre à pleurer comme une madeleine devant une fille.

« Ils m’ont enfermé dans ma chambre. Comme une bête. Et même s’ils ne le disent jamais, je lis clairement dans leurs yeux que je suis folle à lier. Et j’ai l’impression,… le sentiment… » Cela ne devait pas être évidant pour elle. Tout ce qu’elle voulait c’était rentrer chez elle et surtout que l’on ne la traite pas comme un animal. Mais c’était ce qui arriver quand on était traité pour autre chose que pour une simple entaille ou une chute. « Peut-être que je suis en train de devenir folle, dans le fond ? » Je plantais mon regard dans le sien « Tu n’es pas folle Charlie. Je me sauverais aussi si j’aurais été enfermé dans une pièce et si les gens me regardaient comme un rat de laboratoire. Tu me diras, c’est ce qu’il vient de m’arriver aussi. »

Ce n’était pas beau de mentir même pour la bonne cause. Mon téléphone émit un son. Je venais de recevoir un message, mon ami me disant qu’on en aurait encore pour quinze minutes minimum et qu’il m’attendrait avec des collègues pour me capturer comme il l’avait si bien écrit, et qu’il ferait semblant de me ramener dans un chambre. « Ils ne t’ont pas fait de mal, n’est-ce pas ? », je relevais la tête et je laissais échapper un petit rire. « A part me piquait avec une énorme seringue, me mettre dans un tube avec une interdiction formel de bouger et me laisser dans une chambre pour que j’attends la suite des événements, non ils ne m’ont pas fait trop mal. » Je la regardais s’assoir sur le sol. La pauvre elle ne savait pas que derrière les portes il y allait avoir des hommes aussi grand que des géants et musclés comme des athlètes. Rien que l’idée que l’un d’entre eux m’attrape par le bras me faisait frémir. S’ils ne me casseraient pas un bras, je pense que le monde deviendrait carré. « Et toi, ils ne t’ont pas fait du mal ? Et… » , je cherchais mes mots pour ne pas paraitre trop suspect. « Et, cette overdose, c’était voulu ? Ou c’était le coup du hasard comme moi avec cette batterie de test juste pour un mal de crane qui a fait peur à ma mère adoptive… »
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