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 L'enfer porte un nom — JENNIFER

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Charlie A. Clarks


Charlie A. Clarks


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MessageSujet: L'enfer porte un nom — JENNIFER   L'enfer porte un nom — JENNIFER Icon_minitimeJeu 24 Mai - 17:54

    Un jour ? Deux jours ? Dix jours ? Combien de temps encore allait-elle devoir rester allongée dans cette chambre ? Elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser cette question à chaque fois que son regard, au réveil, croisait le blanc du plafond. Encore une journée de plus, enfermée dans cette cage dorée. Sa session de cours avait commencé il y a maintenant une semaine, et elle fulminait littéralement de ne pas pouvoir assister en temps et heure à ses cours. Qu’est-ce qui la retenait encore ici, d’ailleurs ? Tout ces médecins, qui pensaient qu’elle avait un sérieux problème dans sa caboche ? De quel droit ils se permettaient d’affirmer ça, d’abord ? Elle avait enduré les longs interrogatoires concernant sa consommation de médicaments, mais sa haine grandissante envers ces personnages qui prétendaient pouvoir la guérir d’un mal qu’elle ne possédait pas commençait sérieusement à atteindre des plafonds inespérés. Elle soupira. Aujourd’hui encore, sa journée allait être d’un calme et d’une tranquillité exemplaire. Repoussant la couverture de son lit sur ses genoux, elle contempla les quelques rayons de soleil filtrant au travers de la fenêtre. Même le soleil avait déserté ses nombreuses après-midi ici, dans cet endroit sombre. N'avait-elle pas montré qu'elle était saine d'esprit? Ils leur fallaient quoi pour qu'ils comprennent qu'elle n'était rien d'autre qu'une fille, une pauvre fille qui avait laissé une vie derrière elle et qu'on avait interné ici par erreur. Oui, une erreur. Ah. Encore cette douleur. Elle avait mal. Mal au coeur de cette douleur qui ne semble pas s'en aller et qui dure. Tâtonnant sur sa table de nuit, elle chercha en vain ses boîte de médicaments. Un réflexe pour se réconforter. Une illusion, oui, tout simplement. Car bien entendu, ils s'étaient tous ligués contre elle dès son arrivée en lui retirant ses médicaments. Interdiction d'en avoir. Tu dois avoir mal. Encore et toujours. Mais on cherche à te soigner.

    Soupir. Et ses parents, hein? Non, Charlie n'avait pas souhaité les voir. Après tout, ils étaient les premiers responsables de son internation ici, et c'était un motif bien suffisant pour pouvoir refuser de leur reparler même un jour. Charlie n'était pas du genre rancunière, mais là... Là elle se retrouvait complètement seule dans un univers qu'elle jugeait plus que détestable. C'était encore pire que de la jeter en entier dans une marmite pleine de lave. Songeant qu'aujourd'hui était peut-être une belle journée ensoleillée, elle sortit enfin de son lit et tira les rideaux de sa petite chambre. Il faisait couvert, mais une chaleur étouffante la forca à ouvrir quand même la fenêtre. Elle ne savait même pas si elle était autorisée à pouoir faire ce genre de chose. A quoi bon, tous le monde trouvait toujours quelque chose à lui dire ici. Ses mains tremblaient légèrement, et elle se surprit à imaginer ou les médicaments de cet hôpital pouvaient être rangés. Hum... Pensivement, la jeune femme déposa ses coudes sur le rebord de la fenêtre. Croire aujourd'hui qu'il était possible pour elle de reprendre son train de vie d'avant était encore tout à fait envisageable. Oui. Pourquoi pas? Elle songeait. Elle n'avait plus que cela à faire. Songer. Songer à ce qu'elle pourrait devenir, coincée entre ces quatres murs.
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MessageSujet: Re: L'enfer porte un nom — JENNIFER   L'enfer porte un nom — JENNIFER Icon_minitimeSam 26 Mai - 12:59

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Il y a un peu plus d'une semaine de ça, le docteur et chirurgienne Jennifer Adams, chef du service de chirurgie générale, avait eu une patiente souffrant d'une overdose médicamenteuse. Il s’agissait d'une jeune femme de 19 ans, prénommée Charlie Amy Clarks. Ses parents appelaient appelé les secours, après avoir trouver leur fille inconsciente sur son lit alors qu'elle devait aller à l'école. Tout ce que Jennifer savait c'était qu'elle avait une overdose. Elle refusait de dire pourquoi elle a mal, ou elle souffre. Elle était silencieuse à ce propos. Mais elle avait réussi à apprendre qu'elle prenait souvent des antalgiques, à la moindre petite douleur.

Jennifer pensait, quelques heures après son admission en traumatologie, que Charlie allait enfin parler mais elle se trompa complètement. Elle ne pouvait pas faire sortir sa patiente, parce qu'elle savait parfaitement qu'elle allait refaire des overdoses. La seule idée qui lui vint en tête -surtout pour lui faire cracher le morceau - c'était de la garder à l'hôpital et surtout de lui enlever ses médicaments. Ce fut une tâche très dure parce que Charlie se débattait mais avec l'aide de plusieurs bras, ils avaient réussi à la sédater afin de l'allonger sur le lit et de l'attacher, par mesure de précaution. Parce qu'il était plus que certain, qu'elle allait essayer de s'enfuir une fois réveillée. A son réveil, elle était furieuse contre ses médecins, surtout contre Jennifer mais aussi contre ses propres parents parce que selon elle, tout ça c'était de leur faute ! Depuis ce jour là, elle ne les avait pas revu et visiblement ils ne lui manquaient pas. Au bout de quelque jours, ils l'avaient détachée, puisque la porte de la chambre pouvait se fermer de l’extérieur et donc éviter une fugue.

Ce matin là, le docteur Adams, se rendit dans la chambre de sa patiente et là trouva, appuyée contre le rebord de la fenêtre. Le docteur n'avait pas jugé important de condamner la fenêtre parce que la chambre se trouvait au deuxième étage et Charlie n'était pas si stupide : si elle sautait, elle se ferait très mal et elle devrait rester encore et encore ici et pire encore, elle aurait des graves blessures qui la forcerait à rester coucher. Dejà qu'elle ne pouvait pas quitter cette pièce, si elle resterait que coucher ça serait encore plus dur. Jennifer entra et prit le soin de fermer la porte derrière elle. « Bonjour Charlie, comment ça va ce matin ? » luis dis la jeune femme blonde en s'approchant d'elle.
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MessageSujet: Re: L'enfer porte un nom — JENNIFER   L'enfer porte un nom — JENNIFER Icon_minitimeDim 27 Mai - 17:36

Son regard se perdait pensivement sur le béton depuis maintenant une petite dizaine de minutes. Pourquoi ? Pourquoi devait-elle supporter de devoir rester enfermée dans une petite chambre pour le reste de sa journée alors qu’elle souhaiterait plus que tout se dégourdir les jambes dehors. La course à pieds lui manquait énormément, et ce n’est pas avec les quelques rares courses poursuites qu’elle avait déjà eu l’occasion de faire avec le personnel hospitalier qu’elle allait retrouver sa condition d’avant. Quoi qu’il en soit, elle se rendait à présent compte de la nécessité de liberté chez elle. A peine se trouvait-elle enfermée plusieurs jours d’affilés que son humeur se dégradait considérablement et qu’elle avait elle-même beaucoup de difficulté à se reconnaître. Son regard se posa sur ces gens qui allaient et venaient. Ces enfants sautillant sur le tarmac, ces pneus de voitures crissant dans des démarrages brusques. Elle ne chercha même pas des yeux la voiture de ses parents, ni même de ses amis. Tous avaient beaucoup mieux à faire que de passer la voir, surtout par une journée aussi belle et ensoleillée. Etait-ce donc cela le pire ? Ou bien était-ce le fait que Charlie acceptait cette situation sans broncher ? Son esprit était partagé. Elle aurait aimé enjamber cette fenêtre, pour enfin sortir de cet enfer, mais là ce n’était malheureusement pas possible ; comme si ils avaient anticipé cet éventuel élan de courage de la part de la jeune femme, ils avaient placés sa chambre assez haut que pour qu’elle ne puisse s’en y échapper sans s’ôter la vie ou se blesser grièvement. En conclusion, ce n’est pas maintenant qu’elle était sortie de l’auberge. Rassemblant sa lourde masse de cheveux châtain en un chignon, elle se laissa encore aller à la rêverie, songeant à tout ce qu’elle était en train de manquer. Là, dehors. Son monde à elle s’était arrêté, mais le vrai monde continuait à avancer.

Le bruit de la porte s’ouvrant dans un léger grincement la fit sursauter d’un seul coup. Ce bruit était si rare en une journée qu’elle saisissait chaque occasion de s’échapper de cette chambre comme un miracle de la providence. Aujourd’hui encore, le destin frappait à sa porte. Mais malheureusement pour elle, le destin avait endossé aujourd’hui le rôle d’une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait que trop bien. En effet, elle suivait le cas de Charlie, et ce n’est pas la première fois qu’elle avait affaire à la jeune femme. Elle semblait même connaître assez bien le caractère de la jeune femme puisqu’elle ferma immédiatement la porte derrière elle. Enfermée. Voilà le mot. Le regard de Charlie se planta dans celui de la blonde, et elle lui décrocha ses prunelles les plus noires. Autant ne pas faire de compromis sur l’état d’âme de la jeune femme. Elle décroisa ses bras de la fenêtre contre laquelle elle était appuyée et se traîna lourdement jusqu’à son lit. Elle avait encore omis de déjeuner ce matin. C’était une manière de se révolter, une façon de faire, mais dès qu’elle refusait plusieurs repas de suite, le personnel lui tombait immédiatement sur le dos. De quoi faire tourner tout le monde en bourrique, ce qui n’était pas plus mal. Charlie n’était pas née pour semer le trouble, mais pour retrouver sa vie d’avant, elle aurait donné n’importe quoi. Elle. Ses études. Ses parents. Ses amis. Ses médicaments. Aie, elle venait encore d’y penser. La blessure de l’addiction venait de s’ouvrir une nouvelle fois, et Charlie, contrairement à ce qu’elle aurait pu imaginer, ressentit cette fois-ci un réel manque. Un besoin.

Elle osa demander de ses nouvelles. S’étranglant presque avec sa salive, un sourire ironique vint immédiatement naître sur les lèvres de la jeune femme. Il ne fallait quand même pas abuser non plus. Elle osait lui demander si sa petite vie, là maintenant tout de suite, se passait bien. Décidément, c’était encore pire que ce qu’elle pensait. Elle ne comprenait vraiment rien cette femme. « Je me sens parfaitement bien », répondit du tac au tac la jeune femme avec un ton dénudé de toute sympathie, « Mais moins bien que si vous passiez votre temps à faire autre chose que condamner l’accès de la porte de ma chambre », finit-elle par lâcher. Elle avait besoin de montrer qu’elle souffrait. Qu’elle avait besoin de cette liberté. Mais dans le fond, était-ce bien de la liberté dont elle avait besoin. Charlie le savait, si au détour d’un couloir elle croisait un chariot abandonné, elle savait qu’elle ne pourrait pas résister. Sa main irait fouiller le chariot en entier, et elle enfournerait le moindre médicament qu’elle trouverait. C’est de leur faute. Ils lui font mal, et elle, elle a besoin de ses médicaments pour ne pas avoir mal. Elle en avait besoin. Maintenant.


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